La Porte du Diable, un film d’Anthony Mann – Mercredi 18 novembre 2020, 14h30, pour le Secondaire et le Primaire à partir du CM1 (film en anglais sous-titré en français)
Rio Grande, un film de John Ford – Mercredi 26 novembre 2020, 14h10, pour le Secondaire et le Primaire à partir du CM1 (film en anglais sous-titré en français)
Le film illustre un aspect de la conquête de l’Ouest. La cavalerie américaine repousse vers l’ouest et le sud les tribus autochtones, les Apaches.
La Flèche brisée, un film de Delmer Daves – Mercredi 9 décembre 2020, 14h30, pour le Secondaire et le Primaire à partir du CM1 (film en anglais sous-titré en français)
En Arizona, en 1870, la guerre fait rage entre les Blancs et les Apaches. Ex-éclaireur pour l’armée de l’Union, désormais chercheur d’or, Tom Jeffords se rend à Tucson, appelé par le colonel Bernall. En chemin, il soigne un jeune Apache qui a été blessé par des soldats. Le garçon lui donne un talisman pour le remercier, quand quelques Apaches surgissent mais laissent la vie sauve à Jeffords. Un moment immobilisé, celui-ci assiste impuissant à l’embuscade improvisée que les Apaches tendent à des Blancs qui sont massacrés ou torturés. Les Apaches le laissent partir sans lui faire de mal…
Le film est décrit par certains comme un document ethnologique de la population indienne. Le cinéaste s’est rendu plusieurs fois en personne dans le camp des Navajos Hopi.
Delmer Daves, en s’inspirant du roman Blood Brother, ne désigne ni les Américains ni les Indiens comme ” méchants de services ” contrairement à la majorité des westerns de l’époque. Dans le film, les deux camps comportent différentes personnalités et donc différentes approches par rapport au conflits qui les opposent. Certains préfèrent l’armistice ( Cochise, Jeffords, Howard ) tandis que d’autres refusent de faire confiance à leurs ennemis et optent pour la violence ( Geronimo et Ben Slade )
Comme le résume le réalisateur à Bertrand Tavernier dans Amis américains : “L’on trouvait des salauds chez les Blancs, mais aussi des types recommandables, de même qu’il y avait des Indiens faméliques mais aussi des hommes en qui l’on pouvait avoir confiance. Une vérité première… À partir de ce moment, Hollywood cessa de peindre les Indiens comme des sauvages”